La biosécurité au rucher

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Les abeilles sont soumises à de nombreux organismes nuisibles et divers produits toxiques, à l’origine de maladies variées. En tant qu’apiculteur, vous avez le devoir de protéger vos colonies de ces agressions. Ainsi, vous préservez également les ruchers voisins et évitez la propagation des maladies chez l’abeille, l’homme et les produits de la ruche.

La biosécurité vous permet de : réduire les pertes de colonies engendrées par l’apparition de maladies et les coûts financiers qui en découlent, de limiter les phénomènes de résistance aux médicaments, d’accroître la production de miel, de favoriser la pollinisation et de promouvoir le marché du matériel d’occasion.

Comment connaître le niveau de biosécurité de mon mon rucher ?

Un outil d’auto-évaluation a été réalisée pour aider les apiculteurs à évaluer leur niveau de biosécurité et leur proposer des pistes d’amélioration adaptées aux points faibles identifiés.

L’outil prend la forme d’un questionnaire anonyme divisé en 10 chapitres essentiels :

  • La Formation est essentielle pour débuter en apiculture et pour acquérir les bons réflexes concernent la conduite de son rucher.
  • L’emplacement du rucher est stratégique aussi pour la santé des colonies que pour garder de bonnes relations humaines.
  • La constitution du cheptel joue un rôle sur la santé des colonies. L’origine sanitaire des colonies, leurs caractéristiques génétiques et comportementales sont autant de facteurs à considérer.
  • Le matériel et l’hygiène est un chapitre fondamental. De nombreuses maladies passent par un mauvais entretien du matériel et une hygiène approximative.
  • Le nourrissement doit se faire de manière raisonné pour ne pas porter préjudice aux colonies.
  • Les visites du rucher permettent de s’assurer de la bonne santé des colonies et de programmer les actions à mener sur le rucher.
  • La gestion des cires vise à limiter l’introduction et la persistance d’agents nuisibles, notamment chimiques.
  • La gestion des hausses permet de limiter les risques de contamination du miel au cours des opérations de récolte et d’extraction.
  • Le miel et miellerie doivent faire l’objet d’une attention particulière concernant les bonnes pratiques sanitaires et la traçabilité des produits de la ruche.
  • La lutte contre le varroa est devenue « obligatoire » pour assurer la survie des colonies et limiter les risques de ré-infestation.

Il faut compter une demi-heure pour remplir ce questionnaire. Il s’agit du temps nécessaire à une bonne évaluation. L’apiculteur obtiendra un score sur 100, pour chacun des dix chapitres. Plus le score est bas, plus la biosécurité du rucher peut être amélioré et plus les actions à prévoir sont prioritaires. Des fiches conseils sont disponibles pour aider à l’identification des pistes d’amélioration. Il est également possible de contacter votre GDSA pour obtenir des conseils.

N’hésitez pas à imprimer vos résultats et à les conserver dans votre carnet sanitaire d’élevage.

Cliquez ici pour participer au questionnaire de biosécurité